Christine CLOOS

Christine CLOOS

A Propos/About

Bio

Christine Cloos est née à Boulogne-Billancourt et vit depuis trente ans à Giverny. Elle est peintre, sculpteur, et écrivain.

Elle commence par travailler dans l’atelier de restauration de tableaux Genovesio-Malesset à Paris, puis pour les Monuments Historiques (restauration de peintures murales d’églises, de châteaux), suit des cours de modelages avec Serge Block, à l’école du Montparnasse. Puis elle s’oriente vers la réalisation de décors pour la publicité, le théâtre et le cinéma en continuant, en parallèle, un travail personnel de peinture sur panneaux de bois.

En 1991, elle s’installe à Giverny. Commence alors un travail de sculptures murales élaborées en tôles découpées et soudées en bas-relief, retravaillées en glacis à l’huile et à la feuille d’or. Elle explore la nature par des séries à propos de l’Eau, du Feu, et des Arbres dans un jeu de plein et de vide, d’ombre et de lumière, jusqu’en 2013, date à laquelle elle décide d’abandonner ce materiau pour se consacrer uniquement au travail qu’elle avait commencé dés 2006, des collages de papier sur toile avec peinture à l’huile, qui continue jusqu’à présent sur le thème des paysages entre ciel et terre, puis, des arbres, et ensuite des plates-Bandes.

Le fait de vivre a Giverny, dans ce petit village normand réputé pour sa belle lumière, où les touristes accostent et repartent, et où les habitants restent à quai, l’ont conduite à écrire un roman policier, « Meurtres en Série à Giverny », publié par les Editions des Falaises qui a reçu le prix Rouen Conquérant 2020. Son second roman policier sortira en mai 2022.

 

Elle a participé à de nombreuses expositions, individuelles ou collectives, à Paris comme à l’étranger : Galerie Matthieu Dubuc à Rueil-Malmaison, Galerie Plexus à Montreux, Galerie Rudolv à Amsterdam, Galerie Be-Espace à Paris, Librairie du Musée Guimet,  Musée Jardin Monet-Marmottan Kitagawa, au Japon, Salon de la Marine à Paris, Galerie Espace 87 à Giverny, etc…

Parcours

2022

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)


2021

Art3f Mulhouse du 11 au 13 juin

Art Shopping Deauville du 30 octobre au 1er novembre 2021

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

RESORT KINGSTON, XI’ AN , CHINE


2020

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

RESORT KINGSTON, XI’ AN , CHINE


2019

Art3f Bruxelles du 15 au 17 novembre

Le Printemps des Puces, « un marchand, un artiste »,mai-juin, Marché Biron, Paris

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

RESORT KINGSTON, XI’ AN , CHINE


2018

ART FOUNDATION INTERNATIONAL QU GUO JIN , Résidence d’artistes en avril à Xi ‘An, CHINE

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

Galerie ROUGE-EPHEMERE, Flat A, 1/F, Po Lung Building, 89-95 Hollywood Road Central, HONG KONG (artiste permanente)

Galerie ART et COLLECTION, 10 rue des Ecoles, 68000 COLMAR (artiste permanente)


2017

Affordable Art Fair HONG-KONG mai 2017

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

Galerie ROUGE-EPHEMERE, Flat A, 1/F, Po Lung Building, 89-95 Hollywood Road Central, HONG KONG (artiste permanente)

Galerie ART et COLLECTION, 10 rue des Ecoles, 68000 COLMAR (artiste permanente)


2016

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

Galerie ART et THE, 113 rue des juifs – 50400 GRANVILLE

Galerie ROUGE EPHEMERE, Flat A, 1/F, Po Lung Building, 89-95 Hollywood Road Central, HONG KONG (artiste permanente)

Galerie ART et COLLECTION, 10 rue des Ecoles, 68000 COLMAR (artiste permanente


2015

Asian Contemporary Art show–HONG KONG avec la Galerie ROUGE EPHEMERE,

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

Galerie ART et COLLECTION, 10 rue des Ecoles, 68000 COLMAR (artiste permanente)

Galerie ROUGE EPHEMERE, Flat A, 1/F, Po Lung Building, 89-95 Hollywood Road Central, HONG KONG (artiste permanente)


2014

Salon AFFORDABLE ART HONG KONG avec la Galerie ROUGE EPHEMERE,

Hôtel HELVETIE, avenue du Casino, Montreux, SUISSE avec la Galerie Plexus

Galerie ESPACE 87, 87 rue Claude Monet, 27620 GIVERNY (artiste permanente)

Galerie Les ARTS en LOZERE, Place au blé, 48500 LA CANOURGUE

ASIAN CONTEMPORY ART SHOW, Hong-Kong

Les JARDINS de GAÏA, 6 rue de l’Ecluse 67820 WITTISHEIM

Galerie PLEXUS, Villa Murillo, rue du Lac 60, Montreux, SUISSE

Galerie ART et COLLECTION, 10 rue des Ecoles, 68000 COLMAR (artiste permanente)

Galerie ROUGE EPHEMERE, Flat A, 1/F, Po Lung Building, 89-95 Hollywood Road Central, HONG KONG (artiste permanente)


2013

Galerie ROUGE EPHEMERE, Hong Kong (artiste permanente)

Galerie PLEXUS, Montreux et Fribourg, SUISSE (artiste permanente)

Galerie ART et COLLECTION, Colmar (artiste permanente)
Espace 87, Giverny


2012
Galerie Plexus, Montreux et Fribourg, SUISSE (artiste permanente)
Les 111 des Arts, Lyon et Toulouse
Galerie Passeart, Troyes
Galerie Rudolfv, Amsterdam, Hollande
Maison de la Culture de Quouarts, Suisse, avec la Galerie Plexus
Galerie Art et Collection, Colmar
Galerie En apArthé, Paris
Galerie Espace 87, Giverny
Galerie Be-Espace, Paris


2011
Galerie Plexus, Montreux et Fribourg, SUISSE (artiste permanente)
MAG Montreux Art Gallery, Suisse avec la galerie Plexus
111 des Arts, Lyon
Galerie Be-Espace, Paris
Galerie Art et Collection, Colmar


2010
Salon de Chartres, Collégiale St André de Chartres
Espace Beaurepaire, Paris avec la Galerie Matthieu Dubuc
Galerie Arcima, Salon Place aux Artistes, Marché Grenelle et Marché Place Monge, Paris
Galerie Be-Espace, Paris MAG Montreux Art Gallery, Foire d’Art Contemporain, Suisse
Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison (artiste permanente)
Galerie Ici-Combray, Illiers-Combray (artiste permanente)


2009
Galerie Ici-Combray, Illiers-Combray
Galerie 60, Giverny
Musée Jardin Monet-Marmottan, Kitagawa Japon
Galerie Be-Espace, Paris
Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison
Vente aux enchères Drouot Jeune création
Contemporaine
111 des Arts, Mairie du VIII, Paris


2008
Galerie Matthieu Dubuc, Rueil-Malmaison
Art shoping, Carrousel du Louvre
Galerie Be-Espace, Paris
Galerie Raphaël, Carré des Antiquaires, Versailles
Galerie Les Récréateurs, Paris
Galerie La P’Art Belle, Dinard


2007
Galerie 60, Giverny
Salon de Chatou
Galerie Les Récréateurs, Paris
Serge Amoruso Design, Paris
Galerie Be-Espace, Paris


2006
Galerie Les Récréateurs, Paris


2005
Galerie Les Récréateurs, Paris
Espace XXO, Romainville


2004
Galerie Les Récréateurs, Paris


2003
Galerie Les Récréateurs, Paris
Galerie Trinité Art’Gallery, Troyes
Galerie Jardin d’Eden, Le Lavandou
Musée Jardin Monet-Marmottan, Kitagawa, Japon


2002
Librairie du Musée Guimet, Paris et Librairie du Musée d’Art Américain de Giverny
pour la présentation et la vente de livrets d’art, »Haïku illustré


2001
Art en Mouvement, Centre Culturel de Courcouronnes-Ivry
1ère Sculpt’Eure, Espace Musée J. Pellan, Giverny


1999 à 2012
Bastille, GMAC, Paris


1999
Festival de Giverny avec les Têtes Raides
La Petite Galerie, Ancien Hôtel Baudy, Giverny
Mail Branly, GMAC, Paris


1998
Salon Artec 98, Yokohama, Japon
Salon de la Marine, Musée de la Marine, Paris

1997 à 2006
La Terrasse, Giverny


1996
Galerie Breda, Paris


1995
Galerie Breda, Paris
Le Prieuré, Château de Gaillon, Eure



1993

Exposition de groupe, Lisbonne, Portugal
Espace 13, Théâtre 13, Paris


1992
Exposition à l’atelier , Giverny
CSP-Art Mécénat, Paris


1983
La Galerie-Restaurant, Tarbes
Galerie Confluences, Paris


1980

Salon des Indépendants, Paris
Salon d’Automne, Paris


1979
Salon de la Jeune Peinture, Paris



1978

Salon de la Jeune Peinture, Paris
Salon de Mai, Paris

Entretien avec Maison des Muses

MDM: Depuis quand travaillez vous et quel a été votre parcours, votre
formation?



Chrstine Cloos: J’ai quelque part toujours peint, je ne me souviens pas d’un moment où je me serais mise à peindre, je dis peindre plutôt que dessiner car c’est essentiellement la couleur et la matière qui m’ont tout de suite attirée. Adolescente, je passais tous mes moments libres à peindre «sur le sujet ». Mon père (et conseiller) me disait que le meilleur moyen d’apprendre, c’était de peindre ce que je voyais. Alors, l’été, je plantais mon chevalet dans les champs de Beauce entourant notre maison de campagne et l’hiver, à Paris, je faisais les portraits de mon entourage et de natures mortes.
 A l’époque, nous habitions une maison de famille à Boulogne-Billancourt divisée en appartements et en ateliers d’artistes, surtout des sculpteurs, c’était dans les années 70, et tout ce que comptait de grands noms  la sculpture et l’architecture contemporaine défilait chez nous ( Lipsi, Poncet, Di Teana, Claude Parent, Mannoni, Dupertuis…) Il y avait même une forge et l’odeur du fer chaud à bercer mon enfance (je  retrouverai tout cela beaucoup plus tard)

Ensuite, tout naturellement , j’ai voulu apprendre un métier en rapport avec la peinture et je suis rentrée dans un atelier de restauration de tableaux et peintures murales, tout en prenant des cours du soir de modelage à l’école du Montparnasse, avec Serge Block. Très vite, je me suis aperçue que je m’étais complètement fourvoyée  dans ce métier de restaurateur, car voulant peindre moi-même, il était très frustrant de restaurer les tableaux des autres, et de toutes façons, cela ne laissait aucune place à la créativité.  En quittant cet atelier de restauration, vers 22 ans,  et grâce à certaines rencontres , je me suis orientée très vite vers la peinture décorative  dans des théâtres, châteaux, hôtels particuliers, ce qui me permettait de vivre et me laissait du temps pour peindre et préparer des expositions. A l’époque, je n’osais pas encore franchir le pas et vivre de ma peinture. Ce n’est que petit à petit que j’ai éliminé ces travaux décoratifs, peut-être parce que j’avais acquis  une certaine maturité et que je  prenais plus  au sérieux  mon propre travail.




MDM: Avez vous toujours travaillé le métal de cette manière, dans cette
approche là (de façon encadré assez imposante)?
Travailliez vous avant  le métal en ronde bosse?
Pourquoi le métal?


Christine Cloos: J’ai peint  pendant des années sur panneaux de bois. Ce fut d’abord une peinture «  lisse »,  en glacis, (peut-être la déformation de ces années de restauration de tableaux anciens) , ensuite j’ai introduit de la matière par l’intermédiaire d’enduits appliqués sur le bois, puis j’ai riveté des feuilles de métal toujours sur les panneaux en bois, puis tout naturellement, j’ai enlevé le bois pour ne garder que le métal.
Peut-être aussi était-ce mes souvenirs d’enfance qui se libéraient soudainement, les odeurs de fer chaud de la forge familiale, de l’atelier de mon père, de mon grand-père qui avaient breveté des attelages en fer de train , les sculptures en fer de nos locataires qui envahissaient la cour de notre maison.. enfin peut-être que tout cela m’est revenu avec acuité le jour où moi-même j’ai pu m’installer (en 1991) dans ce grand atelier, en Normandie , qui est toujours le mien aujourd’hui.
C’était comme une évidence longtemps occultée, le métal était le matériau qui me convenait: je pouvais le travailler comme un tableau, appliquer des glacis à l’huile, des feuilles d’or, la surface était lisse, plate,  mais de par les découpes et les superpositions que je faisais, il possédait ce qui m’avait toujours manqué dans une peinture sur bois ou toile, le relief, la matière. 
En vivant à la campagne, il m’était facile d’aller chercher de la ferraille chez les ferrailleurs, dans des décharges etc. Car, au début, c’était vraiment les matériaux de récupération qui m’intéressaient : j’aimais être tributaire d’une forme déjà existante, d’une déformation, d’une couleur etc… Mais assez rapidement, j’ai eu envie de «faire plier » le fer à ma vision initiale et je ne pouvais donc plus être à la merci de formes ramassées par hasard, rouillées, (le travail sur la rouille ne m’a jamais intéressé, c’était plutôt un gros handicap).
Et puis ma recherche allait de plus en plus vers un certain dépouillement des formes et il n’était plus question de fer bosselés, troués.

J’ai donc acheté des tôles neuves et je m’y suis toujours tenue depuis.

 

 

 

 

MDM:Quelles sont les influences majeures dans votre travail, on sent la nature
bien évidemment mais y en a t il d’autres?

Christine Cloos: Bien sûr, la nature, les éléments font partie intégrante de mon travail que ce soit avec les « bas-reliefs » en fer ou les collages sur toile. Je pense que c’est en m’installant à la campagne que j’ai pu enfin exprimer mon moi profond. La ville, la vie citadine était très éloignée de moi. Au contact de la nature, j’ai retrouvé les sensations que j’éprouvais adolescente, lorsque je plantais mon chevalet dans les champs de Beauce. J’ai besoin de ce contact physique, toucher la terre, les écorces d’arbres, sentir la pluie, le vent, les odeurs de terre mouillée.
Nous, les êtres humains, nous sommes fait de cette matière en perpétuel mouvement et pourtant stable dans sa densité.
J’ai besoin de le sentir tous les jours.

J’ai commencé à aborder le thème de “l’EAU” par la sculpture : rendre fluide un matériau rigide. Les pluies continuelles normandes et les étendues d’eaux qui s’en suivent, la mer proche ont donné lieu à toute une série « EAUX VERTICALES ET HORIZONTALES » qui s’est terminée par une série sur les «  CASCADES ». J’ai toujours eu une fascination  pour les estampes japonaises, la représentation de la pluie, notamment, et petit à petit, ma représentation de ces Eaux est allée vers un certain dépouillement, des parties de plus en plus évidées, suggérées qui ont certainement un lien direct avec la contemplation de ces estampes.

J’ai continué le travail des éléments par le “FEU”, “les fumées”, puis “l’AIR” pour arriver actuellement à la “TERRE”, au travers de mes bas-reliefs “ARBRES”, arbres qui puisent leur énergie dans cette terre nourricière, arbres abattus et qui retournent à la terre ainsi que par de grandes toiles-collages, mes premières amours mes «Champs de Beauce », champs labourés, griffés, terre retournée, limitée (par les barbelés), contenue et débordante, infinie.

Les deux techniques approchées tournent toujours autour de cette recherche sur la matière. Le fer me permet « de lancer» une ligne, dans une gestuelle proche parfois de la calligraphie et de la figer à l’aide de ce matériau fluide à la chauffe et  qui se durcit dés la flamme du chalumeau éteinte. Figer le mouvement, c’était me rapprocher aussi des ces formes de branches souvent « figées » dans un élan, un dernier sursaut vers la lumière. Toute une puissance contenue, immobile.

Par les collages de différents papiers, les glacis à l’huile qui rehaussent, je retrouve cette peinture longtemps pratiquée mais cette fois avec une dimension « sculpturale » : ce n’est plus un trompe-l’œil plat fait de couleur et de forme, c’est réellement une « matière » en relief, avec des bosses, des creux, un touché plein d’aspérité.

 

MDM: Vos collages, quel investissement représentent-t-ils par rapport aux bas
reliefs?

Christine Cloos
:   De  plus en plus grand !  Mais j’ai absolument besoin des deux….ils sont complémentaires même si je m’immerge pendant de longues périodes dans l’un des deux. Par contre, ils peuvent être complètement dissociés pour la représentation.




MDM:Quels sont vos projets d’avenir?

Christine Cloos: Explorer  aussi longuement que je l’ai fait pour « l’EAU », les « ARBRES ».   J’ai l’impression d’être devant un puit sans fond Cela va de la moindre brindille balayée devant ma porte aux formes puissantes des vieux arbres centenaires, cela va de l’exploration intense chaque jour renouvelé de mon jardin aux   paysages   rencontrés   au   gré des voyages. Tout est gestuel, tout est trait, tout est énergie. Je n’ai qu’effleuré pour l’instant  le sujet.

 

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